Notre vision
Nous ne voulions pas entrer dans le monde du travail pour mettre nos compétences au service de projets n’ayant pas de sens et peu d’impact.
"The best minds of my generation are thinking about how to make people click ads. That sucks." - Jeff Hammerbacher
Nous nous sommes alors demandé comment être utile à la société ?
Une de nos passions est l’informatique, notamment le code.
Et si nous utilisions cette compétence comme point de départ ?
Nous avons passé un été à éplucher les rapports du Shift Project dans le cadre du PTEF.
Mobilité, Logement, Santé, Villes et territoires, Agriculture, Finance, Industrie, etc.
Comment faire pour apporter notre contribution à la décarbonation de nos modes de vie ?
D’abord, le numérique permet d’optimiser chacun de ces domaines.
Comment assurer une continuité du service médical dans un monde où l’on se déplace plus difficilement ?
Comment stabiliser le réseau électrique national ?
Cependant les entreprises françaises peinent à trouver les expert techniques.
Aussi, la gestion de projet est mise à mal avec seulement 14% des projets informatiques étant considérés comme réussis et environ 31% ne sont jamais délivrés.
À la fin de cet été, notre objectif était clair :
🎯
Être une référence en France pour mener à bien des projets informatiques en réponse à des enjeux complexes et stratégiques.
Définissons cet objectif
Qu’entendons-nous par “projets informatiques” ?
Il s’agit de projets web, mobile ou data permettant généralement d’automatiser des processus métiers ou d’innover sur de nouvelles verticales.
Prenons trois exemples concrets :
Des médecins spécialisés sur le cancer du sein nécessitent une application web et mobile pour diagnostiquer chaque jour l’état de leurs patientes et se focaliser en priorité sur les cas graves sans que ces dernières n’aient besoin de se rendre à l’hôpital d’une grande ville.
Un dirigeant d’un site industriel a besoin d’un logiciel permettant d’optimiser son processus de fabrication pour utiliser moins de matière suite à l’envolée des prix du pétrole.
Des installateurs de parcs éolien ont besoin d’une modélisation du terrain et des différentes configurations possibles pour optimiser la production d’électricité.
Quels sont les “enjeux complexes et stratégiques” ?
L’enjeux principal reste la décarbonation de notre économie.
Les autres enjeux sont corrélés au premier :
(Ré)industrialisation de la France/Europe (pour produire des biens physiques grâce à une électricité décarbonée et des transports internationaux contraints)
Améliorer la qualité et la couverture des soins en France
Assurer l’approvisionnement énergétique du pays
Densifier et améliorer les transports en commun
Mesurer les performances énergétiques des bâtiments pour mieux piloter la rénovation thermique
Mettre en place des systèmes d’information permettant de mesurer et de traquer les investissements afin de les diriger vers des projets durables
Digitaliser, de manière qualitative, l’administration publique
Ne pas dépendre aveuglément de puissances étrangères quant à notre stratégie numérique nationale publique et privée
Etc.
Comment atteindre un tel objectif ?
Notre réflexion est basée sur le framework Net Zero Initiative.
Dans les grandes lignes, Net Zero indique qu’il faut d’abord réduire son empreinte, puis réduire les émissions des autres pour enfin retirer du CO2 de l’atmosphère.
C’est en ayant un plan pour chacune de ces étapes que nous atteindrons notre objectif.
Construire un modèle d’affaire compatible avec l’Accord de Paris
Cette étape est primordiale. À quoi bon vouloir aider les autres si nous ne disposons pas de solution applicable à notre échelle ?
Voici comment nous raisonnons :
il y a trois manières de réduire les GES.
L’optimisation est la plus dure techniquement à atteindre mais celle souvent privilégiée car elle permet de ne pas changer nos habitudes.
La sobriété est le fait de renoncer volontairement à un service pour moins émettre. Pour accepter cette dernière, la problématique est humaine.
La pauvreté est de la sobriété contrainte. De notre point de vue, elle n’est pas une option.
Nous souhaitons dès lors agir sur les deux premiers leviers.
Il nous semble logique d’être sobre par défaut, puis d’optimiser les activités émettrices nécessaires.
Sobriété
La première mesure est de ne pas accepter de projets incompatibles avec une limitation du réchauffement planétaire de 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle.
La mise en place d’une plateforme web pour faire du voyage low-cost international ou l’utilisation de machine learning pour optimiser la durée de vie du forage pétrolier sont de cette catégorie.
La deuxième est d’utiliser la flexibilité du télétravail combiné au réseau ferré pour permettre à nos membres d’habiter où ils veulent et se voir régulièrement.
Nous ne finançons aucun billet d’avion, aucune voiture de fonction.
Pas de trajets pendulaires. Plus de temps pour ses passions.
Un autre exemple concerne le refus de faire appel à des services de livraison pour nos repas : la quantité de déchets engendrée est désolante et nous préférons cuisiner ensemble.
Optimisation
Nous ne poussons pas à l’achat de matériel informatique et nous n’installons que le strict nécessaire sur nos machines.
D’ailleurs, nous avons des processus pour les nettoyer annuellement et ainsi rallonger leur durée de vie.
Mesurer pour mieux piloter
La mesure de nos émissions selon le framework Net Zero nous permet de continuellement optimiser notre impact mais aussi de le mettre en face de ce que nous faisons économiser à nos clients.
Si la balance n’est pas strictement positive (de plusieurs ordres de grandeurs !) alors notre entreprise n’a pas de raison d’être.
Toutes ces mesures nous permettent de nous assurer que nous avançons dans la bonne direction. Aussi, une fois ces bonnes habitudes prises, elles nous permettent de nous focaliser sur le gros du travail : mener à bien les projets numériques apportant de la valeur en France.
Viser l’excellence technique et méthodologique pour nous confier des projets stratégiques
Avant de pouvoir participer à la construction d’une centrale nucléaire, les entreprises du BTP et autres cabinets de conception ont dû faire leur preuve.
Il en est de même pour nous.
Nous allons chercher des projets toujours plus complexes, stratégiques et d’envergure pour que d’ici deux ans, nous puissions prêter main forte à des entreprises privées, des organes étatiques ou des centre de recherche d’importance capitale.
Quelques exemples :
EDF, RTE et Enedis pour l’approvisionnement en électricité
Alstom ou la SNCF pour la mobilité
Le CEA pour apporter au sein de l’industrie les fruits de la recherche
L’Etat pour défendre les intérêts de notre pays et par extension nos valeurs
Cet objectif semble ambitieux. Cependant, nous avons toutes les armes pour y arriver. Un premier projet avec le CEA en Janvier 2022 nous l’a confirmé.
Quelles sont ces armes ?
Comment nous l’avons vu en introduction, la France manque d’expertise méthodologique et technique.
Rendre le meilleur service possible à nos clients pour mener à bien leur projet est donc primordial.
Comment faire en pratique ?
D’abord, cela passe par une curiosité pour s’immerger dans les domaines métiers complexes de nos clients. Intégrer leur jargon et comprendre leurs problématiques.
Ensuite, il faut savoir traduire ces besoins, selon une méthodologie que nous avons mis en place, pour développer les bonnes fonctionnalités au sein du logiciel.
D’ailleurs, nous intégrons la triple comptabilité dans notre méthodologie de conception pour mettre en perspective chacun des projets demandés par le client :
Peut-il bénéficier d’un ROI > 1 (purement financier) ?
L’impact environnemental de son déploiement est-il justifié par rapport à qu’il apporte ?
Comme nous avons affaire à des métiers complexes, notre niveau technique se doit d’être très avancé. La gestion de données médicales ne se fait pas sur le coin d’une table, le volet sécuritaire est primordial.
L’ensemble est chapeauté par une gestion de projet qui doit coordonner avec brio toutes les parties prenantes et donner de la visibilité au client. Pour répondre à ce problème nous travaillons en mode Agile pour délivrer des projets à fort impact, dans les temps tout en respectant le budget.
Dans de futurs articles je pourrais rentrer plus en détail sur les méthodes que nous avons mis en place ainsi que sur toute notre stack technique.
L’excellence technique et méthodologique ne suffisent pas : ce serait le syndrome de l’ingénieur.
Il est tout aussi important de rencontrer les responsables de projet dans les domaines cités plus haut et de démontrer notre expertise afin de pouvoir signer les contrats.
Pour ce faire nous participons à de nombreux salons sur nos thématiques clés et nous demandons à nos clients de nous recommander au sein de leurs réseaux.
Quid du financement d’autres projets permettant de capter le CO2 ?
Il s’agit de la dernière étape du framework Net Zero.
Elle permet à toutes les entreprises de compenser leurs émissions intrinsèques en investissant dans des projets jouant le rôle de puits carbone.
Premièrement, comme nous l’avons énoncé plus haut, notre objectif est d’avoir une balance négative par construction.
Cette étape n’est donc pas nécessaire dans notre cas.
Deuxièmement, sur du moyen terme nous investissons en majorité pour développer notre activité de service et donc décarboner l’activité des autres entreprises.
Troisièmement en plus de pouvoir être le fer de lance du greenwashing, ce n’est pas toujours efficace.
Quand nous aurons réalisé notre objectif premier, nous préférerons nous-même développer des solutions permettant de réduire les émissions. Nous en parlerons sur ce blog ultérieurement.
Un journal de bord
Ce blog nous permettra de montrer ce que nous mettons en place au sein de notre entreprise pour toujours améliorer notre service.
Aussi, nous étayerons notre compréhension des enjeux stratégiques pour notre pays et leur lien avec le numérique.
Crise climatique et environnementale, souveraineté numérique, etc.
Suivez notre journal de bord pour être tenus au courant de nos actions.